file —
Déterminer le type d'un fichier
file |
[-bcdEhiklLNnprsSvzZ0]
[--apple]
[--exclude-quiet]
[--extension]
[--mime-encoding]
[--mime-type]
[-e nom_test]
[-F séparateur]
[-f fichier_de_noms]
[-m fichiers_magiques]
[-P nom=valeur] file
...
|
file |
-C
[-m
fichiers_magiques] |
Cette page de manuel documente la version 5.44 de la commande
file.
file teste chaque argument dans le but de les
classer. Il y a trois ensembles de tests qui se déroulent dans cet
ordre : tests du système de fichiers, tests magiques et tests de
langage. Le
premier test qui réussit
provoque l'affichage du type de fichier.
Le type affiché contiendra généralement un des mots
text (le fichier ne contient que des
caractères affichables et quelques caractères de contrôle
courants et peut probablement être lu sur un terminal
ASCII
) de façon sûre,
executable (le fichier contient le
résultat de la compilation d'un programme sous une forme
compréhensible pour des noyaux UNIX ou autres) ou
data signifiant tout le reste (les données
sont généralement “binaire” ou non-affichable).
Les exceptions sont des formats de fichiers bien connus (fichiers core,
archives tar) qui sont connus pour contenir des données binaires. Lors
de la modification des fichiers magiques ou du programme lui-même,
assurez-vous de
« préserver ces
mots clé ». Les utilisateurs comptent sur le fait que
tous les fichiers lisibles d'un répertoire ont le mot
“text” affiché. Ne faites pas comme a fait Berkeley en
changeant “shell commands text” en “shell script”.
Les tests du système de fichiers sont basés sur l'examen du retour
d'un appel système
stat(2). Le programme
vérifie si le fichier est vide, ou si c'est un type de fichier
spécial. Tous les types de fichiers connus appropriés au
système sur lequel vous travaillez (sockets, liens symboliques ou tubes
nommés (FIFO) sur les systèmes qui les implémentent) sont
reconnus de façon intuitive s'ils sont définis dans le fichier
d'en-tête du système
<sys/stat.h>.
Les tests « magiques » sont utilisés pour
rechercher des fichiers contenant des données dans des formats
particuliers. L'exemple canonique de cela est un fichier exécutable
binaire (programme compilé), dont le format est défini dans
<elf.h>,
<a.out.h> et
peut-être dans
<exec.h> dans
le répertoire include standard. Ces fichiers contiennent un
“nombre magique” stocké à un emplacement
particulier près du début du fichier qui dit au système
d'exploitation UNIX que le fichier est un exécutable binaire et lequel
parmi les nombreux types. Le concept de “nombre magique” a
été appliqué par extension aux fichiers de
données. Tout fichier contenant un identifiant invariable à un
petit décalage fixé dans le fichier peut
généralement être décrit de cette manière.
L'information identifiant ces fichiers est lue à partir de /etc/magic
et du fichier magique compilé
/usr/share/misc/magic.mgc ou des fichiers
présents dans le répertoire
/usr/share/misc/magic si le fichier
compilé n'existe pas. De plus, si ou
$HOME/.magic existent, ils seront utilisés
de préférence aux fichiers magiques du système.
Si un fichier ne correspond à aucune entrées du fichier magique,
il est examiné afin de voir s'il semble être un fichier texte.
Les jeux de caractères ASCII, ISO-8859, ASCII-étendu
8 bits non ISO (tels ceux utilisés sur Macintosh et les
systèmes de PC IBM), Unicode encodés en UTF-8 ou en
UTF-16 et les jeux de caractères EBCDIC peuvent être
différenciés par les différents intervalles et
séquences d'octets qui constituent le texte imprimable dans chaque jeu.
Si un fichier passe avec succès l'un de ces tests, son jeu de
caractères est signalé. Les fichiers ASCII, ISO-8859-x, UTF-8 et
ASCII-étendu sont identifiés comme “text” (texte),
car ils sont pour la plupart lisibles sur pratiquement n'importe quel
terminal ; UTF-16 et EBCDIC sont seulement des “character
data” (données caractères), car, même contenant du
texte, celui-ci nécessite une traduction avant de pouvoir être
lu. De plus,
file essaiera de déterminer
d'autres caractéristiques des fichiers type texte. Si les lignes d'un
fichier sont terminées par CR, CRLF ou NEL au lieu du standard Unix LF,
ce sera signalé. Les fichiers qui contiennent des séquences
d'échappement intégrées ou de la surimpression seront
également identifiés.
Une fois que
file a déterminé le jeu
de caractères utilisé dans un fichier de type texte, il essaiera
de déterminer dans quel langage le fichier est écrit. Les tests
de langage cherchent des chaînes particulières (cf.
<names.h>) qui
peuvent apparaître n'importe où dans les quelques premiers blocs
d'un fichier. Par exemple, le mot-clé
.br
indique que le fichier est très probablement un fichier d'entrée
troff(1), comme le mot-clé
struct indique un programme en C. Ces
tests sont moins fiables que les deux groupes précédents, ils
sont donc réalisés en dernier. Les routines de test de langage
testent également quelques autres types divers (comme les archives
tar(1) ou les fichiers JSON).
Tout fichier qui ne peut pas être identifié comme ayant
été écrit dans un des jeux de caractères
listés plus haut est simplement considéré comme
“data” (données).
-
--apple
- Faire en sorte que la commande
file affiche le type de fichier et le code
créateur tel qu'utilisé par les vieilles versions de MacOS.
Le code consiste en huit lettres, la première décrivant le
type de fichier, la dernière le créateur. Cette option ne
fonctionne bien qu'avec les formats de fichiers où la sortie de
style apple est définie.
-
-b,
--brief
- Ne pas faire précéder les lignes de sortie
par les noms de fichiers (mode bref).
-
-C,
--compile
- Écrire un fichier de sortie
magic.mgc qui contient une version
pré-analysée du fichier ou du répertoire
magique.
-
-c,
--checking-printout
- Provoquer un affichage pour vérification de la forme
analysée du fichier magique. Cela est habituellement utilisé
en conjonction avec l'option -m pour
déboguer un nouveau fichier magique avant de l'installer.
- -d
- Afficher les informations de débogage interne vers
stderr.
- -E
- Pour les erreurs de système de fichiers (fichier non
trouvé, etc), au lieu de traiter l'erreur comme une sortie
normale comme POSIX l'exige et de continuer, émettre un message
d'erreur et quitter.
-
-e,
--exclude
nom_test
- Exclure le test nommé dans
nom_test de la liste des tests pour
déterminer le type de fichier. Les noms de test valables
sont :
- apptype
- Application de type
EMX
(seulement sur EMX).
- ascii
- Différents types de fichiers texte (ce test
essaiera de deviner l'encodage du texte, sans respecter les
réglages de l'option ‘encoding’).
- encoding
- Différents encodages de textes pour des tests
magiques « doux ».
- tokens
- Ignoré pour la
rétrocompatibilité.
- cdf
- Affiche les détails des fichiers de documents
composés (Compound Documents Files).
- compress
- Chercher et regarder dans des fichiers
compressés.
- csv
- Vérifie les fichiers de valeurs
séparées par des virgules.
- elf
- Afficher les détails de fichier ELF, à
condition que les tests magiques doux soient activés et que le
magique elf soit trouvé.
- json
- Examiner les fichiers JSON (RFC-7159) en les analysant
pour conformité.
- soft
- Consulter les fichiers magiques.
- tar
- Examiner les fichiers tar en vérifiant la somme
de contrôle de 512 octets de l'en-tête tar.
L'exclusion de ce test peut fournir plus de contenu
détaillé en utilisant la méthode magique douce
(soft).
- text
- Un synonyme pour ‘ascii’.
-
--exclude-quiet
- Comme
--exclude, mais
ignorer les tests que file ne reconnait pas.
Cela est destiné à la compatibilité avec les
anciennes versions de file.
-
--extension
- Afficher sous forme de liste séparée par des
barres obliques les extensions valables pour le type de fichier
trouvé.
-
-F,
--separator
separateur
- Utiliser les chaînes spécifiées comme
séparateur entre le nom de fichier et le résultat sur le
fichier renvoyés. Par défaut ‘:’.
-
-f,
--files-from
fichier_de_noms
- Lire le nom des fichiers à examiner à partir
du fichier_de_noms (un par ligne) avant
la liste des arguments. Un
fichier_de_noms ou au moins un argument
de nom de fichier doit être présent ; pour tester
l'entrée standard, utilisez ‘-’ comme argument de nom
de fichier. Veuillez noter que le
fichier_de_noms est déplié
et que les noms de fichiers inclus sont traités lorsque cette
option est rencontrée et cela avant tout autre traitement
d'options. Cela permet de traiter plusieurs listes de fichiers avec
différents arguments de ligne de commande avec la même
invocation file. Cependant, si vous voulez
définir le délimiteur, vous devez le faire avant de
spécifier la liste de fichiers, comme :
“-F @
-f
fichier_de_noms”, au lieu
de : “-f
fichier_de_noms
-F
@”.
-
-h,
--no-dereference
- Cette option fait que les liens symboliques ne sont pas
suivis (pour les systèmes qui gèrent les liens symboliques).
Il s'agit du comportement par défaut si la variable d'environnement
POSIXLY_CORRECT
n'est pas
définie.
-
-i,
--mime
- Faire en sorte que la commande
file affiche des chaînes de type mime
plutôt que celles plus traditionnelles facilement lisibles par un
humain. Il peut dire par exemple ‘text/plain;
charset=us-ascii’ au lieu de “ASCII text”.
-
--mime-type,
--mime-encoding
- Comme -i, mais n'afficher que
le(s) élement(s) spécifié(s).
-
-k,
--keep-going
- Ne pas s'arrêter à la première
correspondance, mais continuer. Les correspondances subséquentes
seront préfixées par la chaîne ‘\012-
’. (si vous voulez une nouvelle ligne, consultez l'option
-r). Le motif magique avec la plus grande
valeur (voir l'option -l) vient en
premier.
-
-l,
--list
- Afficher une liste de motifs et leur valeur triée
par ordre décroissant de valeur de
magic(5) qui est utilisée pour la
correspondance (voir aussi l'option -k).
-
-L,
--dereference
- Cette option fait que les liens symboliques sont suivis,
comme l'option du même nom dans ls(1)
(sur les systèmes qui prennent en charge les liens symboliques).
C'est le comportement par défaut si la variable d'environnement
POSIXLY_CORRECT
est
définie.
-
-m,
--magic-file
magicfiles
- Indiquer une liste alternative de fichiers et
répertoires contenant les nombres magiques. Cela peut être
un simple item ou une liste de fichiers séparée par des
deux-points ( :). Si un fichier magique compilé est
trouvé en même temps qu'un fichier ou un répertoire,
il sera utilisé à la place.
-
-N,
--no-pad
- Ne pas remplir les noms de fichiers pour qu'ils soient
alignés dans la sortie.
-
-n,
--no-buffer
- Forcer le vidage de stdout après l'examen de chaque
fichier. Cela n'est utile que lors de l'examen d'une liste de fichiers.
Cela est destiné à être être utilisé
par des programmes qui veulent récupérer le type de fichier
depuis un tube.
-
-p,
--preserve-date
- Sur les systèmes qui prennent en charge
utime(3) ou
utimes(2), tenter de préserver la date
d'accès des fichiers analysés, pour faire semblant que
file ne les a jamais lus.
-
-P,
--parameter
name=value
- Définir diverses limites de paramètres.
Nom |
Valeur_par_défaut |
Explication |
bytes |
1048576 |
nombre maximal d'octets à lire depuis le
fichier |
elf_notes |
256 |
maximum de notes ELF traitées |
elf_phnum |
2048 |
maximum de sections de programme ELF
traitées |
elf_shnum |
32768 |
maximum de sections ELF traitées |
encoding |
65536 |
nombre maximal d'octets à analyser pour
l'évaluation de l'encodage |
indir |
50 |
limite de récursion pour la magie
indirecte |
name |
50 |
limite du nombre d'utilisations pour le
nom/l'utilisation magique |
regex |
8192 |
limite de longueur pour les recherches regex |
-
-r,
--raw
- Ne pas traduire les caractères non-imprimables en
\ooo. Normalement file traduit les
caractères non-imprimables dans leur représentation
octale.
-
-s,
--special-files
- Normalement, file tente
seulement de lire et de déterminer le type de fichiers
passés en argument que stat(2)
rapporte être des fichiers ordinaires. Cela évite les
problèmes, car lire des fichiers spéciaux peut avoir des
conséquences particulières. Indiquer l'option
-s fait en sorte que
file lise aussi les fichiers d'arguments qui
sont des fichiers spéciaux en mode bloc ou caractère. C'est
utile pour déterminer le type du système de fichiers des
données dans des partitions de disque brutes qui sont des fichiers
spéciaux en mode bloc. Cette option fait aussi en sorte que
file ne tienne pas compte de la taille de
fichier telle qu'elle est indiquée par
stat(2), puisque, sur certains
systèmes, stat(2) indique une taille
nulle pour les partitions du disque brutes.
-
-S,
--no-sandbox
- Sur les systèmes où libseccomp
(https://github.com/seccomp/libseccomp) est
disponible, l'option -S désactive le
bac à sable qui est activé par défaut. Cette option
est nécessaire à file pour
exécuter des programmes de décompression externes, par
exemple dans le cas où l'option -z est
indiquée et où les décompresseurs
intégrés ne sont pas disponibles. Sur les systèmes
où le bac à sable n'est pas disponible, cette option n'a
aucun effet.
Note : Cette version Debian de
file a été construite sans la prise en charge de
seccomp, donc cette option n'a aucun effet.
-
-v,
--version
- Afficher la version du programme et quitter.
-
-z,
--uncompress
- Essayer de regarder dans les fichiers
compressés.
-
-Z,
--uncompress-noreport
- Essayer de regarder dans les fichiers compressés,
mais n'afficher des informations que sur le contenu, pas sur la
compression.
-
-0,
--print0
- Ajouter un caractère NULL ‘\0’
après la fin du nom de fichier. Pratique pour couper (
cut(1)) la sortie. Cela n'affecte pas le
séparateur, qui est toujours affiché.
Si cette option est répétée plus d'une fois, alors
file affiche juste le nom de fichier suivi
d'un zéro suivi de la description (ou ERROR: text) suivi par
un second zéro pour chaque entrée.
- --help
- Afficher un message d'aide puis quitter.
La variable d'environnement
MAGIC
peut
être utilisée pour spécifier le nom du fichier de nombres
magiques par défaut. Si cette variable est définie, alors
file n'essaiera pas d'ouvrir
$HOME/.magic. Le cas échéant,
file ajoute
“
.mgc” à la valeur de cette
variable de manière appropriée. La variable d'environnement
POSIXLY_CORRECT
contrôle (sur les
systèmes qui gèrent les liens symboliques) si
file essaie de suivre les liens symboliques ou
non. Si elle est définie, alors
file suit
les liens symboliques, autrement il ne le fait pas. Ce comportement est aussi
contrôlé par les options
-L et
-h.
- /usr/share/misc/magic.mgc
- Liste compilée des nombres magiques par
défaut.
- /usr/share/misc/magic
- Répertoire contenant les fichiers magiques par
défaut.
file quittera avec
0
si l'opération a réussi ou
>0
si une erreur a été
rencontrée. Les erreurs suivantes provoquent des messages de
diagnostic, mais n'affectent pas le code de retour du programme (comme requis
par POSIX), à moins que
-E ne soit
indiquée :
- Un fichier n'a pas été trouvé
- Il n'y a pas de permission pour lire un fichier
- Le type de fichier ne peut pas être
déterminé
$ file file.c file /dev/{wd0a,hda}
file.c: C program text
file: ELF 32-bit LSB executable, Intel 80386, version 1 (SYSV),
dynamically linked (uses shared libs), stripped
/dev/wd0a: block special (0/0)
/dev/hda: block special (3/0)
$ file -s /dev/wd0{b,d}
/dev/wd0b: data
/dev/wd0d: x86 boot sector
$ file -s /dev/hda{,1,2,3,4,5,6,7,8,9,10}
/dev/hda: x86 boot sector
/dev/hda1: Linux/i386 ext2 filesystem
/dev/hda2: x86 boot sector
/dev/hda3: x86 boot sector, extended partition table
/dev/hda4: Linux/i386 ext2 filesystem
/dev/hda5: Linux/i386 swap file
/dev/hda6: Linux/i386 swap file
/dev/hda7: Linux/i386 swap file
/dev/hda8: Linux/i386 swap file
/dev/hda9: empty
/dev/hda10: empty
$ file -i file.c file /dev/{wd0a,hda}
file.c: text/x-c
file: application/x-executable
/dev/hda: application/x-not-regular-file
/dev/wd0a: application/x-not-regular-file
hexdump(1),
od(1),
strings(1),
magic(5)
Ce programme est supposé dépasser la définition de
l'interface System V de FILE(CMD), pour autant qu'on puisse le
déterminer à partir du langage vague qu'il contient. Son
comportement est en grande partie compatible avec le programme System V
du même nom. Cette version connaît cependant plus de nombres
magiques et produira donc des sorties différentes (bien que plus
précises) dans de nombreux cas.
La différence significative entre cette version et celle de
System V est que cette version traite tout espace blanche comme un
délimiteur, donc les espaces dans les chaînes de motif doivent
être protégées. Par exemple,
>10 string language impress (imPRESS data)
dans un fichier de nombres magiques existant devrait être changé
en
>10 string language\ impress (imPRESS data)
De plus, dans cette version, si une chaîne de motif contient une barre
oblique inversée (
\ ), elle doit être
protégée. Par exemple
0 string \begindata Andrew Toolkit document
dans un fichier de nombres magiques existant devrait être changé
en
0 string \\begindata Andrew Toolkit document
Les éditions 3.2 et ultérieures de SunOS de Sun
Microsystems incluent une commande
file
dérivée de celle de System V, mais avec quelques
extensions. Cette version diffère de celle de Sun seulement sur des
points mineurs. Elle inclut l'utilisation de l'extension de l'opérateur
par exemple,
>16 long&0x7fffffff >0 not stripped
Sur les systèmes où libseccomp
(
https://github.com/seccomp/libseccomp) est
disponible,
file permet de limiter les appels
système à ceux qui sont nécessaires au fonctionnement du
programme. L'application de cette limitation n'apporte aucun avantage en
matière de sécurité lorsqu'il est demandé à
file de décompresser des fichiers
d'entrée en exécutant des programmes externes avec l'option
-z. Pour activer l'exécution de
décompresseurs externes, il est nécessaire de désactiver
le bac à sable en utilisant l'option
-S.
Les entrées du fichier magique ont été recueillies à
partir de diverses sources, principalement USENET, et ont été
fournies par divers auteurs. Christos Zoulas (adresse ci-dessous) collectera
les entrées additionnelles ou corrigées du fichier magique. Une
mise à jour des entrées du fichier magique sera
distribuée périodiquement.
L'ordre des entrées présentes dans le fichier magique est
important. Suivant le système utilisé, l'ordre dans lequel elles
sont rangées peut être incorrect.
Il y a eu une commande
file dans chaque
UNIX depuis au moins
Research Version 4
(la page de manuel date de novembre
1973). La version System V introduit un changement majeur
significatif : la liste externe de types magiques. Cela a
légèrement ralenti le programme mais l'a rendu beaucoup plus
flexible.
Ce programme, basé sur la version de System V, a été
écrit par Ian Darwin ⟨
[email protected]⟩ sans regarder
aucun code source de quelqu'un d'autre.
John Gilmore a révisé le code intensivement, l'améliorant
par rapport à la première version. Geoff Collyer a trouvé
plusieurs incohérences et fourni quelques entrées de fichiers
magiques. Les contributions de l'opérateur ‘&’ ont
été faite par Rob McMahon ⟨
[email protected]⟩,
1989.
Guy Harris, ⟨
[email protected]⟩, a effectué de nombreuses
modifications de 1993 à nos jours.
Le développement initial et la maintenance de 1990 à aujourd'hui
est de Christos Zoulas ⟨
[email protected]⟩.
Modifié par Chris Lowth ⟨
[email protected]⟩, 2000 :
gestion de l'option
-i pour afficher les
chaînes de type mime, en utilisant un fichier magique et une logique
interne alternatifs.
Modifié par Eric Fischer ⟨
[email protected]⟩, juillet 2000,
pour identifier les codes de caractères et essayer d'identifier les
langages des fichiers non-ASCII.
Modifié par Reuben Thomas ⟨
[email protected]⟩, 2007-2011, pour
améliorer la prise en charge de MIME, fusionner la magie MIME et non
MIME, gérer les répertoires ainsi que les fichiers de nombres
magiques, appliquer de nombreuses corrections de bogues, mettre à jour
et corriger beaucoup de nombres magiques, améliorer la construction du
système, améliorer la documentation et réécrire
les liaisons Python en Python pur.
La liste des contributeurs au répertoire ‘magic’ (fichiers
magiques) est trop longue pour l'inclure ici. Vous vous
reconnaîtrez ; merci à vous. Beaucoup de contributeurs
sont listés dans les fichiers source.
Copyright (c) Ian F. Darwin, Toronto, Canada, 1986-1999. Couvert par le
copyright Berkeley Software Distribution standard ; consulter le
fichier COPYING dans la distribution des sources.
Les fichiers
tar.h et
is_tar.c ont été écrits par
John Gilmore à partir de son programme du domaine public, et ne sont
pas couverts par la licence ci-dessus.
Merci de rapporter les bogues et d'envoyer les patchs au traqueur de bogue
à
https://bugs.astron.com/ ou à la
liste de diffusion à ⟨
[email protected]⟩ (visitez d'abord
https://mailman.astron.com/mailman/listinfo/file
pour vous inscrire).
Corriger la sortie afin que les tests pour les drapeaux MIME et APPLE ne soient
pas partout nécessaires et que la sortie réelle ne soit faite
qu'à un seul endroit. Cela a besoin d'être
élaboré. Suggestion : placer les sorties possibles dans
une liste, puis choisir la dernière valeur (la plus spécifique,
on espère) à la fin, ou utiliser celle par défaut si la
liste est vide. Cela ne doit pas ralentir l'évaluation.
La manipulation de
MAGIC_CONTINUE
et
l'affichage \012 - entre les entrées est maladroit et compliqué
; à remanier et centraliser.
Certaines logiques d'encodage sont codées en dur dans encoding.c et
pourraient être déplacées dans les fichiers magiques si
nous avions une annotation !:charset.
Continuez de corriger tous les bogues de nombres magiques. Consultez le
système de suivi de bogues de Debian pour une bonne source
d'information.
Stocker les chaînes de longueur quelconque, par exemple pour les motifs
%s, pour qu'elles puissent être affichées. Corrige le bogue
Debian nº 271672. Cela peut se faire en allouant des
chaînes dans un pool de chaînes, en stockant le pool de
chaînes à la fin du fichier magique et en convertissant tous les
pointeurs de chaînes en décalages relatifs au pool de
chaînes.
Ajouter la syntaxe pour les décalages relatifs après le niveau
actuel (Debian bug nº 466037).
Faire un fichier -ki work, c'est-à-dire donner plusieurs types MIME.
Ajouter une bibliothèque zip pour jeter un œil dans les documents
Office2007 afin d'afficher plus de détails sur leur contenu.
Ajouter une option pour afficher les URL pour les sources des descriptions de
fichiers.
Combiner les scripts de recherches et ajouter une méthode pour mapper les
noms d'exécutables en type MIME (par exemple, avoir une valeur magique
pour !:mime qui fasse que la chaîne résultante soit
recherchée dans une table). Cela devrait empêcher l'ajout de la
même magie répétitivement pour chaque nouvel
interpréteur de hash-bang.
Lorsqu'un descripteur de fichier est disponible, nous pouvons passer et ajuster
la mémoire tampon à la place de la gestion de la mémoire
tampon que nous faisons actuellement.
Arranger “name” et “use” pour vérifier la
cohérence à la compilation (dupliquer “name”,
“use” pointant vers “name” indéfini).
Rendre “name” / “use” plus efficaces en gardant
une liste classée de noms. Le cas spécial
^ pour inverser
le boutisme dans l'analyseur syntaxique afin qu'il ne soit pas
nécessaire de le protéger, et le documenter.
Si les décalages indiqués en interne dans le fichier
dépassent la taille du tampon (la variable
HOWMANY
dans fichier.h), alors nous ne
cherchons pas à atteindre ce décalage et nous abandonnons. Il
serait préférable que la gestion des tampons se fasse quand le
descripteur de fichier est disponible pour pouvoir chercher autour du fichier.
On doit néanmoins être attentif, car cela peut avoir un impact
en matière de performance et donc de sécurité, car il est
possible de ralentir les choses en cherchant de façon
répétée.
Il y a maintenant une prise en charge pour garder des tampons
séparés et avoir des décalages à partir de la fin
du fichier, mais la gestion du tampon interne nécessite encore un
remaniement.
Vous pouvez obtenir la dernière version de l'auteur original par FTP
anonyme sur
ftp.astron.com dans le
répertoire
/pub/file/file-X.YZ.tar.gz.
La traduction française de cette page de manuel a été
créée par Frédéric Delanoy
<
[email protected]> et bubu <
[email protected]>
Cette traduction est une documentation libre ; veuillez vous reporter
à la
GNU
General Public License version 3 concernant les conditions de copie
et de distribution. Il n'y a aucune RESPONSABILITÉ LÉGALE.
Si vous découvrez un bogue dans la traduction de cette page de manuel,
veuillez envoyer un message à
[email protected]